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Le tourisme, vecteur du développement ou prédateur implacable ?

( Alex Bertocchini – Alta Frequenza) - Le message a apparemment été bien reçu entre les participants du groupe 5 + 5, les dix ministres du tourisme participant à la rencontre internationale d’Ajaccio. Cinq pays du sud de la Méditerranée et cinq pays du nord ont décidé, c’était en 2003 en Tunisie, de créer un groupe de travail et d’échange afin de confronter les expériences en matière de développement touristique. On a décidé à présent de passer à la vitesse supérieure et de sortir de la seule confrontation des idées en abordant le stade pratique et concret. Au cours du sommet d’Ajaccio des propositions concrètes relatives à l’organisation du tourisme ont été retenues et couchées dans ce qui deviendra pour la postérité la déclaration d’Ajaccio. Avant de revenir de manière plus précise sur le contenu de ce document, nous avons demandé à Hervé Novelli si le tourisme est véritablement un vecteur du développement ou plutôt un prédateur implacable ; une question « hard » que le ministre français n’a pas éludée.