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La langue corse, son avenir et la politique de la Collectivité de Corse en débat à l'Assemblée de Corse

Pas de vote, car il s’agissait d’un simple rapport d’orientations. Mais le sujet de la langue corse et de la politique de la Collectivité de Corse relative à celle-ci a été longuement évoqué ce jeudi à l’Assemblée de Corse.

Pour Gilles Simeoni, président de l’Exécutif de Corse, dans le cadre de la remise à plat des institutions de la Collectivité de Corse, la langue corse doit avoir une place et des institutions et bien identifiées.

Au delà, selon Gilles Simeoni, c’est d’un électrochoc au sein même de la société dont la langue corse a besoin dans les années à venir.

On écoute Gilles Simeoni.

Côté Jean-Martin Mondoloni, plus encore que des moyens engagés, il faut désormais des résultats au sein même de la société corse, pour que la langue corse compte plus de locuteurs, y compris du quotidien

On écoute Jean-Martin Mondoloni.

L’ancien conseiller exécutif en charge de la langue corse, Saveriu Luciani, désormais sur les bancs de l’opposition avec le PNC, a quant à lui souligné le retard qu’est en train de prendre la Corse en comparaison avec, parmi d’autres exemples, le Pays Basque. Un retard notamment en termes d’enseignement dès le plus jeune âge.

La question de la langue corse doit être selon lui une question majeure dans le dialogue avec l’Etat, pour respecter la philosophie du combat du mouvement national.

On écoute Saveriu Luciani.