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La Collectivité de Corse demande au gouvernement de rendre publics les éléments en sa possession relatifs au - système mafieux - en Corse

« Un article du journal « Le Monde » paru sur le site internet du titre le 23 octobre 2021, indique que la Juridiction Interrégionale Spécialisée (JIRS) de Marseille aurait transmis à la Chancellerie un rapport confidentiel dans lequel cette juridiction conclurait à l’existence d’un - système mafieux - en Corse et demanderait en conséquence que de nouveaux moyens lui soient alloués. N’ayant à ce jour aucune connaissance du contenu de ce document, nous ne pouvons, à ce stade, nous exprimer sur le fond de celui-ci, et ce d’autant mieux que les méthodes et affirmations de la JIRS ont souvent été critiquées ou battues en brèche, par les juridictions de jugement comme par les associations de défense des droits, et notamment la Ligue des droits de l’homme » déclarent dans un communiqué commun le président de l’Executif de Corse et la présidente de l’Assemblée de Corse..

Gilles Simeoni et Marie Antoinette Maupertuis « souhaitent néanmoins rappeler que, dès le 26 septembre 2019, au lendemain de l’assassinat de Massimu Susini, point culminant de nombreux actes criminels survenus en Corse lors des mois précédents, le Conseil exécutif de Corse a proposé une session spéciale de l’Assemblée de Corse ».

Différé du fait de la crise Covid puis de l’échéance électorale, le débat prévu devant l’Assemblée de Corse a dû être reporté, et est prévu pour se tenir dans les prochains mois.

« Pour pouvoir statuer et décider en connaissance de cause » …. « les auditions menées ont notamment mobilisé diverses institutions, ou encore les professionnels du droit, les acteurs de la vie économique, ou les associations.

Seuls les services de l’Etat ont refusé de participer à ces auditions et à ces travaux.

Ce choix de ne pas participer au processus initié par la Collectivité de Corse aux fins de traiter un problème perçu comme majeur par la société corse est incompréhensible » disent les deux présidents.

« Eu égard au fait nouveau que constitue la révélation d’un rapport confidentiel de la JIRS pointant, toujours selon les sources journalistiques, « l’interpénétration du banditisme, de l’économie et de la politique », il est plus que jamais indispensable que l’Etat fasse le choix de la transparence sur les éléments structurants permettant d’objectiver cette interpénétration, et donc de la combattre de façon efficace » demandent les présidents de l’Exécutif et de l’Assemblée

La Collectivité de Corse demande au gouvernement de rendre publics les éléments en sa possession relatifs au - système mafieux - en Corse