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La Chambre des Territoires se relance avec une place beaucoup plus importante pour les intercommunalités

Ce lundi à Bastia, la Chambre des Territoires a entamé un nouveau cycle. Désormais composée de 44 membres dont seulement quatre femmes en raison de l’absence d’obligation de parité, celle-ci a vu la nature de sa composition changer en profondeur.

En effet, la plus grande partie des conseillers exécutifs et les élus de l’Assemblée de Corse ont laissé leur place à une représentation nettement plus forte des intercommunalités qui disposent désormais de deux élus chacune, trois pour la CAB et la CAPA.

Cette nouvelle composition est évidemment plus politique, avec la présence d’anciens visages importants de l’Assemblée de Corse, comme Jean-Charles Orsucci et François-Xavier Ceccoli, et nombre d’élus de terrain ayant leur mot à dire et leur vision à exprimer.

Suffisant pour redynamiser une Chambre des Territoires moribonde ? On écoute la réponse de Gilles Simeoni.

L’occasion de questionner certaines voix politiques aujourd’hui éloignées de l’Assemblée de Corse sur la question de l’autonomie. François-Xavier Ceccoli, par ailleurs sceptique sur l’apport que peut avoir cette Chambre des Territoires, estime que les garanties données à l’opposition dans ce processus n’ont pas été respectées la semaine dernière à l’Assemblée de Corse.

On écoute François-Xavier Ceccoli, maire de San’Ghjulianu.

De son côté, Jean-Charles Orsucci, parmi l’un des rares soutiens affichés d’Emmanuel Macron en Corse, souligne que s’il avait été élu à l’Assemblée de Corse, il n’aurait voté ni le texte de la majorité, ni celui de l’opposition de droite, ne retrouvant sa vision de l’autonomie dans aucun des deux textes.

On écoute Jean-Charles Orsucci, maire de Bunifaziu.