Le Direct

François Bayrou sorti de Matignon par l'Assemblée nationale : les réactions des députés corses

Depuis plusieurs jours, la question n'était plus de savoir si François Bayrou, et son gouvernement, allait encaisser une gifle avec le vote de confiance, mais plutôt de savoir la puissance de cette gifle.

Avec seulement 194 députés ayant voté la confiance, et 364 contre, le gouvernement de François Bayrou a chuté avec pertes et fracas. Désormais, Emmanuel Macron, président de la République continuant de récolter les fruits du désordre induit par la dissolution de l'an dernier, va nommer un nouveau premier ministre dans quelques jours.

Seul député corse à avoir voté pour la confiance, par loyauté mais aussi par envie de ne pas créer plus de trouble qu'il y en a déjà, Xavier Lacombe, député Horizons de la première circonscription de Corse-du-Sud, s'inquiète des conséquences pour la suite.

Il ne souhaite toutefois pas prendre position concernant le profil du futur premier Ministre.

On écoute Xavier Lacombe.

De son côté, dans un groupe Les Républicains fracturé, François-Xavier Ceccoli, député de la seconde circonscription de Haute-Corse, s'est abstenu. Un positionnement intermédiaire pour sanctionner les pistes politiques de François Bayrou pour résorber les déficits, tout en ne désavouant pas dans le même temps les ministres LR et Laurent Marcangeli.

Très inquiet pour l'avenir financier, François-Xavier Ceccoli met, pour l'heure, comme seule ligne rouge qui lui ferait voter directement la censure, la présence de membres de la France Insoumise dans un éventuel gouvernement.

François-Xavier Ceccoli qui considère, aussi, que le processus d'autonomie de la Corse risque bien de payer les pots cassés de cette instabilité.

On écoute François-Xavier Ceccoli.

Abstention aussi pour Michel Castellani, là aussi en désaccord avec les solutions avancées pour venir à bout du marasme financier, qui ne vas que s'aggraver avec cette instabilité.

Le député LIOT Femu a Corsica de la première circonscription de Haute-Corse affirme qu'il va continuer aussi son lobbying pour que l'autonomie de la Corse ne passe pas aux oubliettes.

On écoute Michel Castellani.