Football (Coupe de France) - Un SC Bastia pathétique éliminé à Lyon la Duchère (N3) (4-1)
- 18/11/2023
- Bastia Football
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Lingua corsa
La saison galère du SC Bastia continue, avec désormais une piteuse élimination dès le septième tour de Coupe de France, où le Sporting s'est logiquement fait sortir, humilié 4-1 par Lyon la Duchère, une équipe de National 3.
Ne parvenant qu'à faire jeu égal en première période avec les lyonnais, les joueurs du Sporting auraient pu ouvrir le score à la demi-heure de jeu après une reprise de Guého sur corner, malheureusement repoussée sur la ligne. Sur l'action suivante, la défense bastiaise était prise de vitesse sur un long ballon permettant à Bentahar d'ouvrir le score. A la 38e, suite à une faute sur Conte, Loubatières égalisait sur penalty.
Une égalisation cache-misère d'un Sporting anémique, non seulement incapable de porter le danger, mais mis en difficulté par une équipe certes valeureuse, mais évoluant trois niveaux en dessous du Sporting.
Après des remplacements n'ayant absolument rien apporté, la fin de match allait être le théâtre d'une coupable démission collective. A le 87e, sur un centre, Boughanmi redonnait l'avantage aux lyonnais. Un but qui allait être le premier d'une série de trois d'une équipe de la Duchère se baladant comme face à une équipe de niveau régional, Maluvunu puis Boughanmi marquant sans être inquiétés pour le moins du monde.
Au delà d'une élimination ne correspondant pas à l'ADN du club en coupe, c'est surtout le contenu, et encore plus celui de la fin de match, qui peut causer de grandes inquiétudes. Certes, le Sporting était diminué, avec plusieurs joueurs sur le flanc. Mais les joueurs présents, y compris les prétendus cadres et titulaires, ont signé un abandon de poste en règle, le tout une semaine après un match au Paris FC où Régis Brouard avait été particulièrement virulent avec ses joueurs quelques minutes après le match en conférence de presse.
A tel point que la question qui peut se poser après ce fiasco est de savoir si le message de Régis Brouard trouve encore un écho au sein du vestiaire bastiais.
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