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Emile Zuccarelli et le Parti Radical inquiets de l'arrêt du dialogue entre la Corse et l'État

Le Parti Radical continue de structurer en Corse. Autour de son président Emile Zuccarelli, deux vice-présidents désormais, Jean-François Paoli pour la Haute-Corse, et l’ancien porte-parole de la défunte association France-Corse Jean-François Profizi pour la Corse-du-Sud.

Emile Zuccarelli s’est ainsi exprimé samedi sur la situation actuelle en Corse. Pour lui, l’interruption du dialogue entre élus de la Corse et l’Etat en raison de la question des prisonniers n’est pas justifiée. Il voit là une volonté de certains de tordre le bras d’une justice dont on ne peut remettre en cause l’indépendance, celui-ci ne croyant pas à une influence de l’Etat sur le dossier des prisonniers.

L’ancien ministre en appelle à la reprise d’un dialogue qualifié de bonne chose, facteur d’apaisement, même si celui-ci est arrivé dans la violence selon les mots d’Emile Zuccarelli. Ce dernier enjoint la Collectivité de Corse à exploiter, dans un premier temps, ses compétences existantes de manière plus approfondie.

On écoute Emile Zuccarelli.