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Edouard Philippe en Corse pour installer son mouvement politique Horizons et élargir la majorité présidentielle

Ce mardi et ce mercredi, le maire du Havre et ancien premier ministre Edouard Philippe est en visite en Corse, pour y ancrer localement son mouvement politique Horizons.

Avant Ajaccio ce mercredi, Edouard Philippe a commencé sa visite à Bastia, pour y installer les comités municipaux de Bastia, présidé par Marie Riolacci, et de l’Île-Rousse, présidé par Nicolas Albertini.

Dans l’assistance, quelques visages connus, pas forcément tous là pour adhérer à ce mouvement mais au moins écouter attentivement les visions d’Edouard Philippe. Parmi eux, le conseiller municipal d’opposition de Bastia et candidat aux législatives Julien Morganti accompagné de certains membres de son mouvement Un Futur pour Bastia, les conseillers territoriaux Jean-Martin Mondoloni, Cathy Cognetti et Jean-Michel Savelli, ou bien encore le maire de Lucciana José Galletti, pourtant proche de Femu a Corsica au niveau local. Des maires du rural, comme Fernand Vincentelli, maire de Casabianca, avaient aussi fait le déplacement.

Si le maire du Havre souhaite laisser à ses relais locaux le soin de traiter les questions corses, il ne cache pas son ambition de porter des candidatures aux législatives, en Corse comme ailleurs, pour enraciner et élargir la majorité autour d’Emmanuel Macron.

On écoute Edouard Philippe.

Présent à ses côtés, un indéfectible allié de la première heure, depuis leur rencontre aux côtés d’Alain Juppé, le maire d’Ajaccio, Laurent Marcangeli.

Ce dernier, qui veut prendre son temps pour enraciner le mouvement Horizons en Corse, n’est pas inquiet pour la cohésion du groupe Un Soffiu Novu à l’Assemblée de Corse, la cohabitation avec les membres des Républicains étant fondée sur des intérêts locaux.

Toutefois, il ne ferme aucune porte concernant la présence du mouvement Horizons aux législatives, et ne se prive pas d’exprimer son enthousiasme concernant la candidature de Julien Morganti dans la première circonscription de Haute-Corse.

On écoute Laurent Marcangeli.

Si Julien Morganti, accompagné de certains des membres de son parti Un Futur pour Bastia, a écouté très attentivement Edouard Philippe après l’avoir accueilli aussitôt sorti de sa voiture, il a tenu à préciser qu’il ne rejoignait pas pour autant Horizons. Julien Morganti a malgré tout souligné l’intérêt qu’il avait pour la démarche d’Edouard Philippe.

Une volonté de rester à l’écart des partis expliquée par son envie de regrouper un maximum de personnes autour de sa candidature aux législatives, de la gauche à la droite en passant par certains nationalistes. Même l’enthousiasme exprimé par Laurent Marcangeli ne semble pas le faire dévier de cette ligne de conduite.

On écoute Julien Morganti.