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Des cas de bilharziose détectés après baignade en Corse-du-Sud

(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - Plusieurs cas groupés de bilharziose urogénitale, une maladie parasitaire due à un ver présent dans certaines eaux douces, ont été détectés par les autorités sanitaires régionales et nationales à la fin du mois dernier. Les personnes concernées, des touristes, se sont toutes baignées dans le Cavu, une rivière non loin de Sainte Lucie de Porto-Vecchio. Dès connaissance de ces différents cas, diverses investigations ont été engagées par les autorités compétentes. Le Haut Conseil de la santé publique a notamment été saisi pour évaluer les risques. Les conclusions des différentes expertises permettront de mettre en place un plan d’actions avant le début de la période à risque et de la saison de baignade. La bilharziose se manifeste parfois, quelques jours après l’infection, par de légères démangeaisons et des rougeurs aux pieds, avant de se déclarer dans certains cas de manière plus aiguë les semaines suivantes, bien que la plupart du temps, l’infection peut passer inaperçue car les symptômes ne sont pas toujours évidents. Une maladie qui ne se transmet pas d’homme à homme, et qui peut être facilement soignée grâce à un traitement efficace et toléré une fois celle-ci diagnostiquée. L’Agence Régionale de Santé, qui tient à faire passer plusieurs messages de prévention, affirme que pour l’heure, le risque sanitaire n’existe pas, et qu’il n’y aucune raison de céder à la panique.

Ecoutez le directeur de l’ARS de Corse, Jean-Jacques Coiplet.