Agriculture : le débat demeure
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - La cohabitation entre l'industrie agroalimentaire, c'est-à-dire une industrie qui utilise en très grande partie des produits venant d'ailleurs pour fabriquer des pseudo-produits corses et la vraie agriculture traditionnelle est inévitable. Interrogé par Nadine Nivaggioni sur l'évaluation précise du plan de développement rural de la Corse, Jean-Louis Luciani a été on ne peut plus clair. Selon lui, la collectivité de Corse et l'ODARC en particulier, ne sont pas là pour faire la police ni même jouer les arbitres entre des producteurs et des entrepreneurs de l'agroalimentaire qui n'ont jamais, et ne seront jamais d'accord sur la vraie définition d'un produit corse. L'ODARC ne peut qu'accompagner et les uns et les autres sur des marchés qui ne sont pas forcément concurrentiels. C'est ce que pense le président de l'Office et c'est ce qu'il nous dit.