Violence : la répression plutôt que le dialogue
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Discours violent contre la violence, hier (mercredi) à l'occasion de la rentrée solennelle du tribunal de grande instance d'Ajaccio. Si tout un chacun s'est félicité et notamment le président Guy Jean de la réintégration dans un bâtiment flambant neuf de tout l'appareil judiciaire, cette rentrée solennelle aura été l'occasion de faire une mise au point très nette à propos de la situation en Corse. Thomas Pison notamment dans un discours musclé a tenu à adresser des piques plus qu'acérées à la société corse. Pour le procureur de la République, "il faut dire haut et fort tout ce qui ne va pas dans l'île et notamment à propos de la violence". "Il ne faut pas", a-t-il dit, "se cacher derrière de prétendus traits culturels pour justifier ce qui n'est pas justifiable" : l'utilisation des armes notamment. Thomas Pison, avec un humour à peine caché, a même proposé l'installation place du Diamant d'un conteneur destiné à recueillir toutes les armes. Il a également presque ironisé sur le fameux débat qui s'était tenu à l'assemblée de Corse à propos de la violence. Pour lui, ce genre de fléau se règle par la répression et pas forcément par la parole. Ecoutons-le
Sur le même sujet
