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Territoriales : l'analyse de Petr'Anto Tomasi

L’union d’entre deux tours entre le PNC et Corsica Libera n’aura pas convaincue les électeurs.

Cela représente une immense déception pour Corsica Libera, qui estime pourtant qu’elle revêtait une cohérence politique.

Le parti indépendantiste ne va pas totalement disparaître de l’hémicycle, il n’aura toutefois plus de groupe et verra sa fenêtre d’expression drastiquement réduite.

Surtout, le report de voix vers Jean-Christophe Angelini, entre les deux tours, n’a été que parcellaire. Au délà de l’exemple Belgodère où les rivalités locales ont poussé Lionel Mortini à appuyer Gilles Simeoni, partout en Corse, un plus un n’a pas fait deux. Un résultat qui souligne la non-adhésion d’un nombre non-négligeable d’électeurs de Corsica Libera envers l’accord trouvé avec Jean-Christophe Angelini.

Sept ans, une éternité en politique que Corsica Libera compte bien mettre à profit pour se reconstruire et se renouveler après une élection qui aura basculé pour 0,1 % au premier tour.

On écoute Petr’Anto Tomasi, qui ne siègera plus à l’Assemblée de Corse.