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Tensions en Corse : les candidats à la présidentielle et leurs soutiens réagissent

Après la manifestation de ce dimanche à Bastia et les incidents qui ont suivi, plusieurs candidats à la présidentielle, ou leurs soutiens, ont réagi.

Anne Hidalgo, chez nos confrères de France Info, estime que "lorsque ce type de situation apparaît en Corse, cette terre que nous connaissons bien et dans laquelle il y a cette revendication nationaliste autonomiste, on y va immédiatement pour dialoguer et on s'appuie sur les élus territoriaux de Corse qui sont des élus responsables".

Louis Aliot, partie prenante de la campagne de Marine le Pen, après avoir affirmé que "la Corse, c'est la France" a estimé sur CNEWS que "cette affaire Colonna est grave, et pose la question sur la manière dont les prisons sont gérées en France. Une injustice pareille au sein d'un endroit qui est censé dépendre de la justice mériterait au moins la démission ou la révocation du patron de l'administration pénitentiaire", et a demandé aux Corses de "bien peser les choses".

Sur Twitter, Jean-Frédéric Poisson, soutien d'Eric Zemmour, estime quant à lui que Gérald Darmanin  n'a "rien à « négocier ». Il faut appliquer le droit en rapprochant les détenus, et obliger l’État à répondre aux demandes de la Collectivité de Corse. Les Corses ne se laisseront pas prendre par cette énième tentative d’enfumage."