Refus de prélèvement d’ADN : relaxe pour un militant nationaliste
Refus de prélèvement d’ADN : Relaxe pour un militant nationaliste
(Laetitia Pietri - Alta Frequenza) - C’est une victoire pour les opposants au prélèvement systématique d’ADN. En effet, mardi, le tribunal correctionnel de Bastia a relaxé Jean-François Gandon, militant STC et membre de Corsica Libera qui comparaissait pour avoir refusé de livrer son empreinte génétique. Les faits remontent à 2008. Placé en garde-à-vue après des incidents lors d’un rassemblement, Jean-François Gandon sera relâché dans le cadre de cette affaire mais poursuivi donc pour son refus de prélèvement. Un refus de principe avait déclaré le militant dénonçant le fichage systématique des nationalistes. Le procureur avait requis une peine de trois à quatre mois de prison ferme. In fine, la Justice a donc estimé que cette tentative de prélèvement était illégale et a ordonné la relaxe du prévenu. A noter qu’un autre militant nationaliste devait comparaître hier pour le même chef d’accusation, mais le procès a du être reporté au 9 novembre prochain, le tribunal n’étant pas en possession du procès-verbal de sa garde-à-vue.
