Rapprochement familial : Les détenus politiques de Fresnes livrent leur analyse
(Laetitia Pietri - Alta Frequenza) - Rapprochement familial. Les détenus politiques Corses de la prison de Fresnes dans une lettre offrent leur analyse de la situation. D’entrée ils se disent dubitatifs quant aux dernières annonces officielles. « Nous réfutons pour notre part les critères d’affectation qui éludent ce que nous sommes ; Des militants et sympathisants politiques. Le traitement honteux dont nous sommes quotidiennement victimes le démontre, tout comme le met en relief la nature même de la juridiction d’exception en charge de nos dossiers respectifs. », peut-on lire. « Nous prenons acte du fait que la nouvelle collectivité territoriale de Corse se saisisse de la question dans un esprit constructif d’avancée et avec une clause actée de revoyure. Nous disons aussi : attention à ne pas être floués ! » Ces derniers rappellent également qu’au-delà des projections techniques, le sujet du rapprochement est aussi politique et qu’il peut très bien s’inscrire dans un processus de sortie de crise. « La collectivité territoriale de Corse peut même en être l’une des matrices. » poursuivent-ils. «Nous rappelons notre adhésion à un projet collectif avec au cœur, et pour socle, la citoyenneté corse. (…)Nous faisons nôtres les propositions de « Corsica Libera » pour un véritable apaisement». La lettre est signée : Thierry Casolasco, Paul Istria, Jean-Marc Dominici, Joseph Nasica, Christophe Giannesini, Jean-Dominique Mattei, Marc-Antoine Colleoni, Pierre-Thomas Fili, Ulivieru Sauli.