Procès d'Yvan Colonna : ses proches à la barre
(Laetitia Pietri - Alta Frequenza) - Poursuite du procès d’Yvan Colonna devant la cour d’assises spéciale de Paris. Aujourd’hui, il s’agissait d’étudier la personnalité d’Yvan Colonna. Et d’entrée de jeu, le berger a clamé son innocence dénonçant une enquête menée seulement à charge. « Les éléments à décharge ont été écartés » et « tous ceux en ma faveur ont été tronqués ou sortis de leur contexte », a indiqué Yvan Colonna. dénonçant la "prétendue radicalité" nationaliste qui lui est imputée. « J'ai le sentiment d'appartenir à un peuple, ce peuple est nié dans ses droits, ça a fait de moi un nationaliste corse (...) Je le suis toujours, Monsieur le juge », a simplement répondu Yvan Colonna à une question floue de l’accusation sur ses orientations politiques. Cette journée a également été marquée par le témoignage de ses proches. Son père a dû une nouvelle fois défendre ses convictions notamment lorsque l’avocat de Mme Erignac lui a demandé le pourquoi d’une lettre de pardon, adressée à la veuve quelques jours après le début de la cavale d’Yvan Colonna. L’accusation, en effet, y voient là une preuve de culpabilité. « J’ai douté», répondra simplement Jean-Hugues Colonna, « le doute est humain ». Mais aujourd’hui, « je n'ai pas une conviction intime, j'ai la certitude qu'Yvan est innocent. » Ecoutons les précisions de Me Gilles Simeoni, l'un des avocats d'Yvan Colonna.