Le Direct

Pour la direction de la PJ, les enquêteurs n'ont pas fait de faute et ont été très professionnels

( Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Martine Monteil, la directrice de la PJ a expliqué aujourd'hui (vendredi) que ses enquêteurs n'ont pas commis de faute après la défenestration de Dominique Pasqualaggi hier à Paris, dans les bureaux de la SDAT. Mieux, selon elle, les enquêteurs ont même été "très professionnels". Selon la direction centrale de la PJ, les menottes de Dominique Pasqualaggi avaient été desserrées à sa demande par l'un des policiers qui l'interrogeaient, ce qui lui aurait permis de libérer discrètement sa main. "Il a dissimulé vraisemblablement la main qu'il avait démenottée. Puis brusquement, Pasqualaggi s'est précipité vers la fenêtre et a sauté sans qu'on ait eu le temps et la possibilité de le retenir" expliqué Martine Monteil, précisant d'autre part que la fenêtre était restée ouverte car il "faisait chaud dans la pièce." Selon l'avocat de la victime, Me Pascal Garbarini, Dominique Pasqualaggi est toujours dans un état très grave ce soir. D'autre part, Martine Monteil, a démenti que ses enquêteurs aient fait obstruction à ce que la famille et les avocats de Dominique Pasqualaggi puissent accéder à ses nouvelles. Cela "est tout à fait faux (...). Nous avions un de nos collaborateurs de la sous-direction antiterroriste qui se trouvait à l'hôpital, qui est en contact permanent avec les médecins, et lorsque les avocats se sont présentés, il a fait l'intermédiaire pour qu'ils puissent s'entretenir avec les médecins, ce qui a été fait", a-t-elle expliqué.