Passer d’une politique en faveur de la langue corse à une véritable politique linguistique : les ambitions de l’Exécutif de Corse
« L’objectif est de passer d’une politique en faveur de la langue corse à une véritable politique linguistique, construction impliquant l’ensemble des élus, des organes de la Collectivité de Corse, les acteurs de la langue, celles et ceux qui le sont historiquement comme ceux qui ont vocation à le devenir ».
Ce mercredi, à l’occasion d’une conférence de presse, Gilles Simeoni accompagné de trois conseillers exécutifs ont présenté le Rapport d’orientation sur la politique linguistique qui sera présenté lors de la session du mois d'octobre.
Un document qui définit tout d’abord, selon la majorité, une nouvelle méthode, plus transversale et qui tient compte des recommandations du rapport Mastor à propos d’« un renforcement démocratique pour des institutions plus efficaces »
Un document qui a « vocation à irriguer de façon globale notre projet de société » a dit Gilles Simeoni, qui estime que la langue corse doit bénéficier d’un véritable statut au-delà même des contraintes constitutionnelles : « là où il y a une volonté politique, il y a un chemin » a précisé le président de l’exécutif. Si l’on veut continuer à « fabriquer des Corses » la langue est le ciment essentiel.
On écoute Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse.
Parmi les pistes concernant la sauvegarde et le développement d’une société bilingue on note le rôle fondamental de l’enseignement immersif.
Ou en est-on aujourd’hui de ce point de vue là ?
La réponse d’Antonia Luciani conseillère exécutive en charge de la culture et de l’éducation.