Ouverture ce lundi du procès de l'assassinat d'Antoine Sollacaro
C’est aujourd’hui devant la cour d’assises d’Aix-en-Provence que s’ouvre le procès de l’assassinat du bâtonnier Antoine Sollacaro et de la tentative d’assassinat contre Charles Cervoni.
La justice doit juger Jacques Santoni, Mickaël Ettori, André Bacchiolelli et Patrick Giovannoni.
À 14h00, les débats s’ouvriront sans Mickaël Ettori, en fuite depuis 2020. La question de la comparution de Jacques Santoni devrait donner le ton des débats. Un collège d’experts a estimé que l’accusé était inapte à comparaître durant huit heures d’affilée. Les conseils de la famille d’Antoine Sollacaro demandent, pour leur part, qu’il soit entendu alité et seulement quelques heures par jour.
Cela fera l’objet des premiers débats de ce début d’après-midi.
Treize ans après les faits, c’est un procès particulier qui s’ouvre aussi avec la présence du premier repenti de France Patrick Giovannoni, qui comparaîtra quant à lui depuis un lieu gardé secret.
Le 16 octobre 2012, l’assassinat du bâtonnier Sollacaro à Aiacciu avait créé une véritable onde de choc en Corse. À l’époque, le président de l’Assemblée de Corse Dominique Bucchini avait estimé que s’en « était trop pour la Corse. « Les incantations doivent cesser et le gouvernement doit tenir ses promesses en matière de sécurité des citoyens », avait dit Dominique Bucchini
On écoute son intervention quelques heures après les faits.
Simon Renucci, maire d'Aiacciu à l’époque des faits, avait quant à lui déclaré qu' "en s’attaquant à un avocat, c’est à la présomption d’innocence que l’on s'en prend".
On écoute sa réaction le 16 octobre 2012.
Le jour de l'assassinat, le barreau de Corse-du-Sud était sous le choc. Pour Maître Maroselli, bâtonnier en 2012, cette nouvelle escalade de la violence était particulièrement inquiétante.
On écoute sa réaction juste après l’assassinat.