Le Direct

Nazione se mobilise contre la spéculation immobilière à Erbalunga

Une petite maison sans prétention, sur la marine d’Erbalunga, qui se vend pour environ 500 000 euros par une personne étrangère à la Corse au patron du groupe Paprec : voici de quoi susciter la colère du parti indépendantiste Nazione qui a procédé à une conférence de presse sur le sujet ce samedi.

Erbalunga, comme d’autres communes de Corse, est devenue inabordable pour les corses selon Nazione, qui dénonce des prix avoisinant les 9 000 € au mètre carré sur d’autres biens présents dans les fichiers des agences immobilières.Pour se battre contre cela, plutôt que d’attendre un hypothétique statut de résident de l’Etat, statut sacrifié sur l’autel des négociations par la majorité territoriale selon Nazione, le parti estime que la balle est dans le camp des communes et intercommunalités.

Si certains ont essayé et se sont cassés les dents sur la justice administrative, Alzi a réussi à passer entre les gouttes et possède son statut de résident depuis dix ans. Récemment, Simon Venturini, maire Nazione d’Alzi, a exercé ce statut sur une transaction immobilière.

On écoute Petr’Anto Tomasi.