Maritime : des vagues et des remous
(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) - Ce n'est pas un scoop, c'était en effet connu depuis au moins le début de l'été, le système d'aide sociale appliqué sur les transports maritimes de l'île a vécu. Ce système, rappelons-le, qui rétribuait les compagnies maritimes en fonction du nombre de passagers transportés avait donné toute satisfaction, en tous cas aux passagers eux-même, car cette aide sociale a permis de faire évoluer les tarifs à la baisse, et pas seulement pour les compagnies intéressées. La SNCM, qui devrait enlever le N de son nom car elle vogue à présent sous le drapeau de la multinationale Veolia, a connu, à cause de ce système, les pires difficultés. Le poids de l'histoire aidant, on va donc revenir à un système qui lui est beaucoup plus favorable ou en tous cas qui va venir refréner les ardeurs, et les performances, de la concurrence privée. Il s'agira probablement d'une victoire à la Pyrrhus car elle-même y laissera probablement des plumes avec la vente pressentie du Napoléon Bonaparte et du Danielle Casanova. Le STC des marins nous a déjà fait part de ses inquiétudes; dans quel état d'esprit se trouve le syndicat majoritaires des marins, la CGT en l'occurrence. Vous allez l'entendre la réponse est très nuancée, comme si la disparition des quelques 400 emplois liés aux car ferries pourrait avoir déjà été intégrée par le syndicat. Frederic Alpozzo, pour la CGT marins.