Le Direct

Mandatement d'Office : le gouvernement assure-t-il et cautionne-t-il le geste du préfet Lelarge ? L'Exécutif somme le gouvernement de répondre

Indignation, colère et même au-delà : le conseil exécutif de Corse n’a pas caché ses sentiments suite au mandatement d’office des 10 millions d’euros d'intérêts (dans le dossier Corsica Ferries) opéré par le préfet Lelarge, le jour même de l’annonce de son départ de Corse.

Pour Gilles Simeoni, ces faits sont d’une extrême violence symbolique « en 40 ans de crises, de conflits … il n’y a jamais eu vis-à-vis de l’institution un comportement comme celui du préfet Lelarge ».

Le président et les membres de l’exécutif, ont détaillé, courriers à l’appui, les discussions qui étaient en cours avec l’état lorsque cette décision a été prise par son représentant en Corse.

Une décision intolérable sur la forme et sur le fond.

Aujourd’hui Gilles Simeoni, somme le gouvernement de dire s’il assume les faits et gestes de Pascal Lelarge. Il demande également à l’état s’il compte verser les 50 millions d’euros de compensation promis, et si il cautionne cette attitude méprisante vis-à-vis de la Corse.

L’exécutif attend une réponse avant la prochaine session

On écoute Gilles Simeoni