Les buralistes de Corse inquiets face à la dérégulation de la circulation des cigarettes dans l'Union Européenne
Depuis le 1er avril, la France, étant dans l’obligation de se conformer à la législation européenne, a mis fin aux quotas assez restrictifs qui encadraient le transport de cigarette depuis les pays de l’Union Européenne.
La France est même allée plus loin que ce que demandait Bruxelles, car dans les faits, il n’y a désormais plus de quota de cigarettes, cigares et cigarillos par personne pour un français revenant d’un pays de l’UE. Le gouvernement laisse à la discrétion des forces de l’ordre la distinction entre consommation personnelle, et trafic de cigarettes.
Autrement dit, avec des cigarettes presque deux fois moins chères en Italie, et les douze kilomètres, certes maritimes, séparant Corse et Sardaigne, l’inquiétude des buralistes corses est grande. Ceux-ci affirment que de la vente à la sauvette de cigarettes a déjà pu être constatée dans l’extrême sud. Cette dérégulation, cumulée avec l’accélération du rattrapage tarifaire sur le continent, déstabilise la profession selon la fédération des buralistes de Corse.
On écoute son président, José Oliva.