Le FLNC revendique la tentative d'attentat de Capo di Feno
"Notre jeunesse qui veut produire sur sa terre ne trouve pas de surface agricole pour travailler mais un spéculateur français, lui, en trouve aisément. Et sans notre intervention rien ne se passait. Nous revendiquons l'action contre les constructions de la SCI "Capo di Feno" et exigeons le départ de Corse de la famille Mirand. SPECULATORI FORA", telle est la conclusion du communiqué du FLNC envoyé ce mercredi à nos confrères de Corse-Matin.
« Le cas de la SCI Capo di Feno » est pour le FLNC un « symbole éclairant » de cette spéculation.
Le mouvement estime ainsi : "S'il est un problème prégnant pour les jeunes agriculteurs corses dans la période actuelle, c'est celui du foncier. La raison principale tient en un mot : spéculation. Spéculation des propriétaires qui guettent la constructibilité pour ''valoriser'' une terre qui pour eux n'a de valeur que marchande.
Spéculation d'une partie du monde agricole qui pratique la captation des terres et dont l'ambition ne passe que par l'agrandissement de leurs propriétés et l'accroissement de leur chiffre d'affaires. Spéculation des étrangers qui pensent pouvoir contourner toute législation pour construire là où bon leur semble ou qui profitent de failles dans les textes de lois français pour s'accaparer notre terre en vue d'y faire de la location ou de la revente.
Pour autant que la spéculation lorsqu'elle concerne des Corses pose un vrai problème sociétal et si nous ne chercherons jamais à exonérer notre peuple de ses propres turpitudes, nous ne pouvons accepter que des étrangers utilisent notre terre comme un terrain de jeu spéculatif »