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Le FLNC menace de reprendre - les chemins de la nuit combattante -

Photo Via Stella

Le FLNC "Union des Combattants" et celui du "22 octobre", livrent dans un communiqué commun, authentifié par nos confrères de Corse-Matin, une analyse plutôt acérée du scrutin de juin et de l’attitude de Paris.

Dans une vidéo, trente à quarante militants en armes apparaissent à l’intérieur d’un bâtiment.

Première analyse, celle du scrutin de juin dernier, qui appelle plusieurs degrés de lecture.

Pour le FLNC, la gestion de cette Assemblée sera celle de Gilles Simeoni. Les clandestins parlent ainsi « d’une gouvernance sans partage ».

Selon le FLNC, "les ambitions de la Lutte de Libération Nationale sont aujourd'hui jetées aux oubliettes de l'histoire (...), elles ont été sacrifiées sur l'autel de la recherche d'une exclusive victoire électorale".

Et le mouvement clandestin d’ajouter :

"Nous pensons pour notre part que nous sommes face à l'avènement d'un nouveau Clan qui a utilisé tous les ressorts de ses prédécesseurs pour se faire élire. Et il y est parvenu, en édulcorant au possible son discours, qu'elles qu'en soient les conséquences politiques à long terme."

Critique également affutée à l'endroit de l'État : 

"Pendant les 6 années qui viennent de passer, au lieu de tenir compte de l'évolution politique de la Corse à la simple lecture des résultats électoraux, l'Etat français a affiché son aveuglement et sa surdité politique."

Dans ce contexte, les clandestins l’assurent « nous disons clairement que si sa politique de mépris perdure, nous reprendrons définitivement, avec probablement plus de détermination encore que par le passé, les chemins de la nuit combattante que nous connaissons si bien »

« Aux nouveaux arrivants d'hier, d'aujourd'hui et peut-être de demain, nous disons que cette terre n'est pas la vôtre ». 

Le FLNC avance aussi des arguments contre les "promoteurs", les "pollueurs", et "la voyoucratie corse".

"Nos organisations seront lucides et vigilantes sur les dérives possibles de ce système mafieux si cela venait à impacter nos militants. Nous saurions réagir. Comme nous l'avons fait par le passé".

Le communiqué intégral :

communique_du_flnc_2021.pdf