Le bouillonnement autour de la prime de transport cache-t-elle des choses ?
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - La prime de transport, ou d’insularité, ou de vie chère, c’est la même chose, revient sur le devant de la scène. Objet des plus grands conflits sociaux qu’ait connu la Corse, on pense à 89 ou 92, la prime sera l’objet de toutes les attentions à l’occasion de la tenue en Corse du conseil des ministres décentralisé. Il serait hasardeux pour l’instant d’affirmer que Nicolas Sarkozy va arriver à la fin du mois pour distribuer à tous les salariés de Corse la fameuse prime ; ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que les organisations patronales insulaires se sont, elles-aussi, rangées du côté des demandeurs de prime. Mais attention, il faut que les choses soit claires : si les employeurs comptent bien verser à leurs employés une prime, celle-ci proviendra en fait de l’Etat par un dispositif fiscal, ou autre, qui reste à définir. Ce qui a amené Force Ouvrière à faire l’analyse suivante que nous confie Paul Giacomoni.
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