La question de l'autonomie de la Corse s'invite dans la campagne présidentielle française, Valérie Pécresse et Yannick Jadot disent oui, Marine Le Pen dit non
La Corse s’invite ce mercredi dans le débat des élections présidentielles françaises, après les nombreux heurts qui ont fait suite à la tentative d’assassinat dont a été victime Yvan Colonna à la Centrale d’Arles, mais aussi après les propos de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, ayant d’ores et déjà déclaré à nos confrères de Corse-Matin « nous sommes prêts à aller jusqu’à autonomie ».
Les réactions ne se sont pas faites attendre dans les sphères politiques françaises, et notamment parmi les candidats à l’élection présidentielle, dont le premier tour se tiendra dans trois semaines.
Valérie Pécresse s’est positionnée en faveur de l’autonomie de la Corse. « L’autonomie, oui, bien sûr, mais l’autonomie avec des indicateurs de performance, avec des résultats pour les Corses » a-t-elle notamment dit.
Même son de cloche pour Yannick Jadot, qui a prôné de nouveau l’autonomie de plein droit pour l’île. « Ça fait des mois et des mois que nous défendons l’idée d’une autonomie de plein droit en Corse », a affirmé le candidat écologiste.
« La Corse doit rester française », a twitté de son côté Marine Le Pen, qui ne fait pas le distingo entre « indépendance » et « autonomie ». « Je refuse que le clientélisme cynique d'Emmanuel Macron brise l'intégrité du territoire français » écrit-elle également, se positionnant donc clairement contre cette idée d’autonomie pour la Corse.
