La démolition de l’usine d’amiante de Canari a débuté
Ce mardi, c’est littéralement un pan de l’histoire du Cap Corse, et même plus largement de la Corse, dont la déconstruction a débuté.
Bâtie dans les années 1920, l’usine d’amiante de Canari va disparaître du paysage idyllique, à cette exception près, de cette micro-région du Cap Corse. Le bâtiment, à l’abandon depuis des décennies, avait accumulé les travaux de sécurisation, qui ont vite touché leurs limites et ont laissé un bâtiment dont le délabrement représentait un danger.
Ce chantier est forcément sensible, et de nombreuses mesures de sécurité sanitaire sont mises en place pour éviter que les fibres d’amiante n’aillent se répandre vers Canari et les villages alentours.
Une fois cette démolition terminée, en début d’année, pourra commencer la remise en état du site en terrasses naturelles bien entendu inaccessibles au public au vu du niveau de contamination important des terrains.
On écoute Arnaud Millemann, secrétaire général de la préfecture de Haute-Corse.
De son côté, l’ADEME, qui a en charge la dépollution et la sécurisation du site, met en avant le caractère exceptionnel de ce chantier, qui réclame une importante technicité.
On écoute Pierre Vignaud pour l’ADEME.
Simon Gassmann, le maire de Canari, avait quant à lui un pincement au cœur en voyant les premiers pans de cette usine tomber au sol.
S’il est trop jeune pour avoir connu l’usine active, il sait l’importance du devoir de mémoire qui devra être perpétué après la démolition, et le sera notamment grâce à une fresque.
On écoute Simon Gassmann.
