La cunsulta de Femu a Corsica marquée par le discours de Gilles Simeoni, ferme face aux menaces
Ce dimanche, environ 500 militants de Femu a Corsica étaient réunis à Corte pour la cunsulta du parti. Si celle-ci a bien entendu abordé des dossiers politiques, hébergé des débats et précisé le positionnement du parti, elle s’est conclue par un discours très attendu, celui de Gilles Simeoni.
Le président de l’Exécutif, membre du parti, a déroulé pendant près de trois quarts d’heure un discours à plusieurs tiroirs. Politique, d’abord, appelant ses militants à être dans une posture de combat face aux défis. Revenant sur le processus en cours avec le gouvernement, Gilles Simeoni a souligné à quel point les décisions qui seront prises d’ici la fin du mois concernant le devenir de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi seraient importantes pour la suite.
Il a affirmé ne pas dévier de l’objectif d’autonomie de plein droit et de plein exercice, fixant une date butoir, celle de la fin de l’année, pour terminer le processus en cours afin de pouvoir se glisser dans la fenêtre de réforme constitutionnelle qui se profile fin 2024.
Enfin, plus personnellement, avec une certaine gravité, Gilles Simeoni est revenu sur les menaces qu’il évoquait lors de ses vœux. Sans en dire plus, Gilles Simeoni a exprimé son soutien à Hervé Valdrighi et Jean-André Miniconi suite aux actions qui ont ciblé leurs entreprises, et a réaffirmé que personne ne tirerait par l’oreille ni les élus, ni lui-même.
On écoute Gilles Simeoni.