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Justice : trois mois avec sursis requis pour menaces de mort

(Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Tout le monde se rappelle de cette affaire. En pleine visite présidentielle, un homme avait été interpellé pour tentative d’extorsion de fonds contre un restaurateur à Belgodère. Hier (vendredi), loin de l’agitation médiatique de l’époque, il comparaissait devant la Justice. Une justice qui a finalement requalifié le dossier. On ne parle plus de tentative d'extorsion de fond mais de menaces de mort. Le prévenu qui comparaissait libre est revenu sur ses aveux à la barre. Il s’est dit victime d’un "complot des gendarmes". Pour lever le doute sur ses dires, le ministère public a demandé un supplément d’information avec une nouvelle expertise graphologique sur les lettres de menaces reçues par le restaurateur. Enfin, le ministère public a requis une peine de trois mois avec sursis et une amende de 1000 euros si le tribunal n’ordonnait pas ce supplément d’information. La Défense elle a plaidé la relaxe. Le jugement a été mis en délibéré au 21 décembre.