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Journée agitée devant la 7e chambre du tribunal de Marseille

(Maria Lanfranchi - Alta Frequenza) - Journée animée, voire agitée hier (jeudi) devant la 7e chambre du tribunal de Marseille. Au quatrième jour du procès du trafic de stupéfiants entre la France et le Maroc, de vifs échanges ont eu lieu entre l’un des prévenus, en l’occurrence le pilote de l’hélicoptère Christian Barbera et le président Ardid. Ce dernier a dénoncé et fait acter ce qu’il a estimé être de « l’insolence ». Christian Barbera, de son côté, a poursuivi sur son même ton, donnant des explications techniques notamment eu égard aux points de ravitaillements et de décharge. Il a, de plus, confirmé qu’il ignorait le contenu des cargaisons qu’il transportait. Toujours à propos de cet échange fougueux, maître Antoine Sollacaro, avocat de la défense, s’est insurgé contre le rôle joué par le président qui consisterait « à lire des notes à charges ». In fine la pression devait quelque peu retomber, jusqu’à un second incident, en fin d’audience. La défense souhaitant citer un témoin non identifié en début de procès. Une demande à laquelle la cour n’a pas accédé, et qui a, à nouveau, jeté un froid sur les débats. Des débats qui reprendront aujourd’hui (vendredi) avec l’audition de Jean-Pierre Bernardini, président de la Société d’hélicoptères Corseus. Gilbert Casanova, l’ancien président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Corse-du-Sud sera entendu lundi.