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Indignation de la Ghjuventù Indipendentista et du Comité Anti-Répression

( Frédéric Bertocchini - Alta Frequenza) - Dans un communiqué de presse commun, la Ghjuventù Indipendentista et le Comité Anti-Répression ont tenu à réagir suite aux fichages ADN réalisés sur des enfants de 14 ans samedi à Ajaccio. « La répression ne semble plus avoir de limites pour l’Etat français en Corse » indique la communiqué. « Pendant que dans les banlieues parisiennes des jeunes désœuvrés tirent à la chevrotine sur les CRS, en Corse on arrête et on maltraite des lycées et des collégiens, pour trois pierres et deux œufs ! ». Le communiqué explique que « quelques projectiles jetés ont suffit aux représentants de l’Etat français pour ordonner une nouvelle vague d’arrestation pendant ces manifestations : 8 jeunes interpellés à Aiacciu samedi soir, dont 5 mineurs ». En ce qui concerne les mineurs placés en garde-à-vue, la Ghjuventù Indipendentista et le Comité Anti-Répression dénoncent « les manquements évidement à la procédure. Contrairement à ce que stipule l’ordonnance du 2 février 1945, les parents n’ont pas été immédiatement prévenus et à aucun moment durant leur garde-à-vue les mineurs n’ont pu s’entretenir avec un avocat, malgré leurs demandes. Plus grave encore, on a procédé sur ces mineurs à des prises d’ADN, en leur expliquant que la loi « les obligeait » à s’y soumettre, ce qui est faux. Il est déjà inadmissible que l’Etat français mette en place un fichier génétique de tous les militants nationalistes corses, mais de s’en prendre à nos enfants, cela dépasse l’entendement et l’acceptable » indique le communiqué. La Ghjuventù Indipendentista et le Comité Anti-Répression appellent les professionnels de la condamnation à s’exprimer sur ce sujet et les Corses à réagir en répondant aux mobilisations en cours de préparation pour réagir aux agressions contre notre peuple. Ecoutez Jean-Philippe Antolini, pour le Comité Anti-Répression.