Le Direct

I muvimenti di a strema dritta corsa dumandani una riazzioni di u statu contru à a travviera maffiusina

Samedi, le Rassemblement National, Forza Nova, et Mossa Palatina ont exprimé leur point de vue concernant l'emprise mafieuse qui touche la Corse. Les trois partis d'extrême droite estiment que c'est à l'Etat et à son pouvoir régalien de prendre la situation en main.

Pour le chef de file du RN, François Filoni, la démocratie en Corse ne peut s'exercer, à l'heure actuelle, dans de bonnes conditions. Celui-ci fait référence aux propos de l'ex-préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin, devant une mission d'information où celui-ci aurait dénoncé une corruption jusque dans les services de l'Etat en Corse.

Appelant à ne pas inciter les corses à une forme de délation, François Filoni, qui s'étonne de l'absence du RN dans les discussions politiques en cours en Corse, souhaite la création d'une commission d'enquête parlementaire.

On écoute François Filoni.

De son côté, Nicolas Battini, porteur d'un courant nationaliste d'extrême droite, a dénoncé la responsabilité partielle du reste de la famille nationaliste, de gauche voire d'extrême gauche selon lui, dans la problématique. Ainsi, il récuse vigoureusement l'idée de sursaut collectif insufflée par la présidente de l'Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis, qui est à ses yeux une façon de rejeter la responsabilité sur l'ensemble des Corses.

Le leader de Mossa Palatina s'est aussi indigné de l'absence de réaction de la classe politique insulaire après la prise de position, menaçante selon lui, du FLNC à l'encontre de l'extrême droite l'été dernier aux Ghjurnate di Corti Nicolas Battini a par ailleurs vertement critiqué le subventionnement du film "Le Royaume", coupable, selon lui, de "romantiser" la voyoucratie.

On écoute Nicolas Battini.