Grippe mexicaine : la Corse s'organise sans sombrer dans la psychose
( Alex Bertocchini – Alta Frequenza) - La grippe mexicaine, nommée A-H1-N1, n’en finit pas de faire couler beaucoup d’encre et aussi beaucoup de salive. Le soufflé médiatique, que l’on avait connu déjà pour la grippe aviaire et qui était retombé brusquement, à nouveau est reparti à la hausse. Et il alimente donc toutes les conversations. Face à cela, il existe bien sûr une situation qui doit être prise au sérieux par toutes les instances locales, nationales, et mondiales responsables de la santé. La direction de la solidarité et de la santé de Corse a donné hier après-midi (jeudi) une conférence de presse pour faire un point sur la situation. Si nous sommes entrés dans le niveau 5 d’alerte sur une échelle de six. Il faut préciser qu’il s’agit d’un 5 A, c'est-à-dire avec zéro malade. Le 5 B caractériserait, lui, le même niveau d’alerte mais avec des cas avérés. On pourrait donc, en tous cas en France, même monter au niveau 6, soit le niveau maximum d’alerte mais toujours dans la catégorie A, c'est-à-dire toujours avec zéro malade. Malgré cela, en Corse aussi, on est prêt pour affronter toute éventualité. Tout le dispositif d’alerte qui avait été mis en place pour la grippe aviaire a été réactivé et l’on sait donc au niveau de tous les services de santé exactement ce qu’il y a à faire. Il faut rajouter que le seul remède actuellement connu le célèbre Tamiflu est largement disponible dans l’île, tout comme les masques de protection d’ailleurs. Ecoutez Jean-Christian Maury, ingénieur au service sanitaire régional, dans nos archives du 30 avril 2009.
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