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FLNC : les combats de la rue d'aujourd'hui seront ceux du maquis de la nuit de demain déclare l'organisation clandestine

Dans un communiqué authentifié par nos confrères de Corse-Matin, le FLNC s’exprime le jour de la visite en Corse de Gérald Darmanin : 

« Le mépris engendre la colère, et la colère entraîne la révolte. Et chez nous, la révolte provoque l'insurrection", prévient le FLNC, pour qui, « le seul rapport de force pouvait faire aboutir les justes revendications d'un peuple qui ne demande qu'à exister ». 

Avant cela, le FLNC rend hommage à Yvan Colonna « Mandemu un missaghju fraternu à Yvan è a so famiglia ». Constatant que la réponse de l'État face aux suffrages des urnes et « à la digne aspiration devenue pacifique du peuple », ne fut que « l'ignorance » et « le mépris » et condamnant l'absence de « réaction de l'exécutif français » à « la monstrueuse tentative d'assassinat d'Yvan Colonna », le FLNC se réjouit de la mobilisation de la jeunesse.

« Nous apportons notre soutien à la jeunesse corse en lutte. Avec la certitude que si l'État demeurait encore sourd, alors il ne pourra y avoir de sacrifice de la jeunesse qui n'entraîne une réaction proportionnée de notre part », averti le mouvement. Un avertissement qui donne tout son sens et fait raisonner la fin du communiqué : « Et rapidement, les combats de la rue d'aujourd'hui seront ceux du maquis de la nuit de demain ». 

Le FLNC dit avoir la « certitude qu'avec l'État français seul le rapport de force pouvait faire aboutir les justes revendications d'un peuple qui ne demande qu'à exister ».