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Eaux d'Orezza : le choix de la SCIC pour la future société d'exploitation scruté de près par les élus territoriaux

Alors que la Collectivité de Corse a présenté aux élus de la communauté de communes Castagniccia Casinca le futur modèle entrepreneurial des eaux d’Orezza, dont l’actuelle concession à la famille Mora doit prendre fin le 23 février, l’opposition territoriale était elle aussi présente.

Par la voix de Marie-Thèrese Mariotti, le groupe Un Soffiu Novu, tout en n’étant pas opposé à la reprise de l’exploitation par la CDC sous forme de société coopérative d’intérêt collectif, a exprimé ses doutes et ses inquiétudes quant au timing serré pour réaliser la transition. De plus, dans un contexte financier des plus difficiles pour la Collectivité de Corse, Marie-Thérèse Mariotti s’interroge sur les moyens dont disposera la SCIC Eaux d’Orezza pour continuer à se développer et à renouveler son matériel.

On écoute Marie-Thérèse Mariotti.

Le modèle de SCIC, s’il est connu des supporters du SC Bastia, reste novateur et inédit dans ce domaine économique de la production d’eau pétillante. Ce modèle, qui contient une obligation de conserver un minimum de 57,5% des bénéfices de l’entreprise dans ses caisses et qui verrouille les droits de vote y compris en cas d’investissement ultérieur, a pour avantage de pousser à une gestion vertueuse.

La pérennité est l’objectif principal d’une SCIC, puisque la pression des dividendes à faire ruisseler aux actionnaires est moindre. De plus, les salariés, qui sont au conseil d’administration, auront leur mot à dire..

On écoute Cyrille Rodriguez, délégué de l’union régionale des SCOP.