Le Direct

Discussions avec Paris : le difficile équilibre à trouver

Session de l’Assemblée de Corse : Majorité et opposition ont débattu à nouveau autour du processus de discussions en cours avec le gouvernement.

Gilles Simeoni a ainsi estimé qu’Emmanuel Macron avait dit des choses importantes et puissantes. Pour autant le chemin vers un véritable statut pour la Corse, tel que pensé par la majorité territoriale, s’annonce ardu a précisé le président de l’exécutif de Corse.

Ce dernier a appelé l’ensemble des élus nationalistes à travailler enseble. Une invitation qui devrait s’agrandir aux autres forces politiques et aux forces vives.

On écoute Gilles Simeoni

Est-ce que l'Assemblée de Corse est prête au dialogue? Pour Paul Quantana la réponse est non.

En 1 an, il n'y a eu qu'une seule réunion structurelle de travail. A dit Paul Quastana

Même critique amère de la part de Josepha Giacometti L’élue Corsica Libera estime que "On ne négocie pas aujourd’hui quand on va à Paris, on va regarder des PowerPoint".

L’élue dénonce un discours "plus ouvert sur la forme mais qui sur le fond n’a pas beaucoup varié", avec des "lignes rouges"

On l’écoute

"Si vous lancez un appel à débattre, nous répondrons présent, même si le désaccord est profond et la difficulté majeure. J’y mets quand même une condition de principe, que ce ne soit pas contre les autres élus", indique- Jean Christophe Angelini

Le président du groupe Avanzemu estime en outre que "le processus, c’est un moyen, ce n’est pas une finalité, la finalité, c’est qu’on change la vie des gens"

"Cote majorité territoriale Romain Colonna est très clair Nous ne sommes pas là pour répondre à la requête d’Emmanuel Macron, nous sommes là pour répondre à la requête du peuple corse", précise Romain Colonna.

Enfin Jean Martin Mondoloni estime que les élus dont il fait parti ne sont pas prêts

« Au mois de mars, nous ne sommes pas en ordre de bataille pour dire le projet d’autonomie que nous voulons […] et accessoirement, il faut peut-être convaincre les Corses",