Desserte aérienne : trou d'air en perspective
( Alex Bertocchini – Alta Frequenza) - Si les choses se sont arrangées à Marseille, le président de l’Office des Transports nous disait d’ailleurs, ce matin (vendredi) ce qu’il en pense, des tempêtes restent à prévoir dans la partie disons volante du service public. Le 19 juin l’assemblée de Corse aura à plancher, une nouvelle fois, sur les appels d’offres en matière de transports aériens et l’on sait que ce débat risque d’être chaud. Il faut se souvenir qu’une certaine déclaration sarkosienne devant l’assemblée de Corse selon laquelle notre île devrait s’ouvrir au low cost, a mis le feu aux poudres dans tout ce secteur. Les personnels des compagnies publiques, Air France et CCM, les syndicats et certains groupes politiques sont vivement montés au créneau pour parer à toute éventualité. La semaine dernière la commission développement de l’assemblée de Corse s’est réunie pour préparer son positionnement en vue du prochain débat. Celle-ci n’a pas réellement tranché dans le vif car elle a laissé la possibilité, tout en défendant le service public, d’une arrivée des low cost en Corse. Cette position alambiquée convient-elle à tous les membres de cette commission ? C’est ce que nous avons demandé à Michel Stefani, qui en faisait partie.
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