Décès du pape François : multiples réactions politiques en Corse
Le monde politique corse a bien entendu réagi à la mort du Pape François.
Pour le président de l'Exécutif, Gilles Simeoni, "le pape François était le pape des plus faibles et de la fraternité entre les hommes et les peuples. Les catholiques perdent leur pasteur, et le monde entier pleure un phare pour la foi, qui a illuminé la Corse et son peuple."Pour le maire d'Aiacciu, Stéphane Sbraggia, "son message d’espérance et de fraternité a profondément marqué notre époque. Le Pape François aura marqué son action à la tête de l'Eglise par son engagement pour les plus vulnérables, son ouverture d'esprit et sa volonté inébranlable de promouvoir l'unité entre les peuples, au-delà des frontières et des différences".
Le ministre de la Fonction Publique, Laurent Marcangeli, estime que "le 15 décembre dernier, il a enveloppé Ajaccio d’une lumière de paix, d’humanité et d’espérance, que nul n’oubliera".
Le PNC, quant à lui, rappelle que "pour la première fois, un souverain pontife foulait notre sol, portant un message d’espérance et de solidarité. Son passage à Aiacciu a été un moment d’émotion et d’unité, où notre peuple, à travers sa foi et sa culture, a su témoigner de son attachement à ses racines et à ses valeurs.
"Par la voix de Michel Stefani, le Parti Communiste salue un pape qui "disparaît au moment où sa parole forte, fraternelle, solidaire et antiraciste manquera face à l’offensive réactionnaire des tenants d’un capitalisme débridé. Nous partageons la tristesse des chrétiens qui perdent un grand pape défenseur de la justice sociale et de la paix."