Le Direct

Corsica Libera dénonce une volonté de l'État de vouloir entraver la bonne marche d'un parti politique

Après la mise en examen dans un dossier anti-terroriste de sept militants de Corsica Libera dont Charles Pieri, seul d’entre eux placé en détention provisoire, le parti a réagi ce mardi.

Il s’agit pour Corsica Libera d’une volonté de mettre à mal un parti politique, le seul selon eux à être fermement critique envers le processus entre la Corse et Paris, à travers des motifs fallacieux. En effet, le contenu des gardes à vue de 96 heures a fortement tourné, selon Corsica Libera, autour du fonctionnement du parti nationaliste.

Dénonçant la suite d’une politique de l’État visant à diviser le mouvement national, Corsica Libera a de nouveau évoqué le silence de Femu a Corsica suite à ces mises en examen. Toutefois, malgré les ennuis logistiques causés par la mise en examen de trois membres du cunsigliu du parti, Corsica Libera réaffirme qu’en aucun cas, la bonne marche du parti ne sera entravée.

On écoute Petr’Antò Tomasi, porte-parole national de Corsica Libera.

Le collectif Patriotti était aussi présent, et dénonce une volonté de pourrissement du climat de la part de l’État qui va au delà de ce simple dossier. Ainsi, selon Patriotti, les réquisitions sur des procès relatifs au non-respect du FIJAIT par d’anciens prisonniers se sont brusquement durcies.

On écoute Ghjuvan’Filippu Antolini, porte-parole de Patriotti.