Condamnations après les attentats de jeudi en Corse
(Laetitia Pietri - Alta Frequenza) - D’autres condamnations sont parvenues à notre rédaction suite aux attentats d'hier (jeudi, voir archives), Camille de Rocca Serra, le président de l’Assemblée de Corse, indique dans un communiqué "qu’il n’aura de cesse de rappeler que la violence ne mène à rien, elle est contraire à nos valeurs, dessert les intérêts de l’île et ne peut trouver en aucun cas de justification." Ange Santini, le président du Conseil Exécutif, condamne des actes "lâches et insensés qui conduisent à plonger la Corse dans un climat délétère." Pour Jean-Jacques Panunzi, le président du Conseil Général de la Corse-du-Sud, "une telle démarche d’escalade dans la violence nuit profondément à l’image de la Corse et perturbe l’exercice du service public. « Je réitère donc une nouvelle fois mon appel au dialogue pour trouver les voies de l’apaisement", conclut le communiqué. Enfin la Ligue des Droits de l’Homme condamne « les attentats qui pour certains menacent l’intégrité physique des personnes et qui pour tous mettent la Corse hors d’état de construire son avenir. Quel scénario veut-on écrire ? », s’interroge La LDH. « Celui désespérant des cycles de violences et de répression ou celui porteur d’espoir avec des combats démocratiques pour la justice et les droits ».
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