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Catastrophe de Furiani : vingt-quatre ans après, le recueillement toujours aussi intense

(Julien Pernici - Alta Frequenza) - C’est une foule compacte et dense qui, comme tous les 5 mai, assistait aux commémorations de la catastrophe de Furiani autour de la stèle du souvenir du stade Armand-Cesari où, le 5 mai 1992, suite à l’effondrement d’une tribune provisoire, dix-neuf personnes allaient trouver la mort le soir même ou bien des années après des suites de leurs blessures, et plus de deux mille autres allaient être blessées, dont plusieurs centaines très grièvement. Une commémoration particulière cette année, puisqu’elle est intervenue alors que la catastrophe de Furiani a, enfin, été reconnue comme drame national. Ainsi, au delà des personnalités locales extrêmement nombreuses, le secrétaire d’Etat aux Sports, Thierry Braillard, avait à ses côtés le président de la Fédération Française de Football, Noel le Graet, et, pour la première fois, le directeur général de la Ligue de Football Professionnel, Didier Quillot. Et même si les samedi 5 mai, on ne jouera plus jamais au football au niveau professionnel notamment, l’objectif reste toujours de faire des 5 mai sans football en France, samedi ou non.

On écoute la présidente du collectif des victimes, Josepha Guidicelli.