Cantonales en Corse : dichotomie entre les deux départements
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) – Les résultats des élections cantonales en Corse sont donc désormais connus, ils sont mêmes déjà à l'heure actuelle en phase d'analyses fines par les états-majors politiques, bien au-delà en tous cas des réactions à chaud au soir de la victoire ou de la défaite. Tous les observateurs ont souligné la dichotomie qui existe entre les deux départements de Corse : une gauche calme et sereine dans le nord et une gauche qui prend du poil de la bête, elle gagne deux sièges, dans le sud face à une droite en proie à bien des tourments. Les nationalistes ont-ils bien réussi cette élection cantonale ? La question est difficile à trancher, car il ne faudrait pas que la victoire de Jean-Christophe Angelini soit en quelque sorte l'arbre qui cache la forêt. Certes, il y a de bons résultats chez les nationalistes mais qui tiennent sans doute beaucoup plus à la personnalité des candidats qu'à une vraie répartition géographique sur le terrain, comme cela s'était passé pour les territoriales. L'autre élément fort de cette dernière élection cantonale, c'est bien entendu ce qui s'est passé à Ajaccio où trois des quatre cantons renouvelables ont été renouvelés. Jacques Billard, Philippe Cortey et Pierre Santoni sont passés à la trappe, remplacés par Laurent Marcangeli, un jeune de l'UMP, Francois Casasoprana, un jeune de Corse Social Démocrate et Stéphane Vannucci, un nouveau en politique. On peut y voir là les séquelles des dernières élections municipales, élections jalonnées de tensions et de coups tordus entre les différents courants de droite. Honneur aux perdants dans ce journal après la satisfaction de vainqueurs.
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