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Attentat contre un enseignant : l'APC veut poser des mots sur le mal au nom du droit d'enseigner et de la liberté

Partout à travers la Corse se sont déroulées des manifestations pour dénoncer plus que fortement l’assassinat en région parisienne d’un enseignant, décapité parce qu’il avait montré des caricatures dans l’un de ses cours sur la liberté d’expression.

Enseignants, élus, parents d’élèves … avaient décidé de parler d’une même voix pour crier leur peine et leur colère face à cet acte

Pour l’Associu di i Parenti Corsi, ces faits d’une barbarie indicible, sont la résultante d’un abandon de l’école par les autorités. Depuis des décennies « on met la poussière sous le tapis » dit Denis Luciani.

Mais le responsable de l’APC va plus loin. Selon lui l’enseignant qui faisait son cours sur la liberté n’a pas été soutenu, il s’est retrouvé tout seul face à une « chasse à courre de l’islamisme radical ».

Pour Denis Luciani il faut aussi poser des mots sur le mal, et faire en sorte que l’école retrouve son rôle de vecteur de liberté de penser et d’agir

Et Denis Luciani de citer Paoli pour illustrer son propos : « Studià hè libertà ».

On écoute le président de l’APC.