Affaire Charles Santoni : le sentiment de l'avocate de la partie civile
(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Ce mercredi, la Cour d’Appel de Bastia a examiné le cas de Charles Santoni, qui comparaissait en appel après avoir été relaxé en première instance dans le cadre de poursuites pour menaces de mort envers une agente du service pénitentiaire à la maison d’arrêt de Borgo. Ces menaces seraient intervenues lors d’une altercation entre Charles Santoni et cette conseillère du SPIP en janvier dernier. L’avocat général a requis dix mois de prison ferme pour les faits envers Charles Santoni, incarcéré depuis vingt-et-un ans pour le meurtre d’un policier du RAID en 1996 à Ajaccio, tandis que l’avocate de la partie civile a demandé un euro symbolique de dommages et intérêts. La décision a été mise en délibéré au 25 octobre prochain. Du côté de la partie civile, il a été souligné notamment que cette altercation a laissé des traces chez ce personnel pénitentiaire, arrivée depuis peu à la maison d’arrêt de Borgo au moment des faits.
Ecoutez Josette Casabianca-Croce.