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Visite et discours d'Emmanuel Macron en débat à l'Assemblée de Corse

Retour ce lundi sur la session de l’Assemblée de Corse qui s’est tenue la semaine dernière à Aiacciu.

La visite et le discours du président de la République étaient bien évidement au cœur du débat

Gilles Simeoni a ainsi dit préférer « une autonomie à la Corse à une autonomie à la française ». « J’ai conscience de ce que le chemin est étroit, j’ai conscience de la difficulté de l’exercice, insiste-t-il. C’est une course d’obstacles, il faut prendre les haies les unes après les autres. C'est difficile, mais c’est faisable, il faut réussir et il n’y a pas d’autre option » a déclaré le président du Conseil exécutif de Corse.

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Paul Quastana se montre plus critique quant au fait de devoir arriver à une unanimité. « On a 73% des voix sur une délibération adossée aux 70% des nationalistes, et on nous demande l’unanimité ». « Nous avons pris le temps de travailler un texte, mais s'il faut recommencer et arriver à l'unanimité, ce n'est pas possible » a martelé l’élu Core in Fronte.

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Pour Jean-Martin Mondoloni « c’est comme en physique quantique, le phénomène observé dépend beaucoup de celui qui l’observe ».  Le co-président du groupe Un Soffiu Novu a regretté que le PTIC soit passé « à la trappe, nous n'avons retenu que l'institutionnel », a-t-il dit.  « Ce fameux point d'équilibre recherché ». « nous avons conscience de l’effort qui reste à faire si nous en choisissons la voie » a ajouté Jean-Martin Mondoloni qui ne veut pas s’enfermer dans des postures.

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Enfin, Jean-Christophe Angelini a dit vouloir furieusement envie de saisir cette opportunité « et je vous le dis avec beaucoup de clarté, sans compromission, sans renier ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes, des nationalistes corses, on ne fera rien pour que ça échoue et tout pour que ça réussisse ».

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