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Yvan Colonna devant les juges

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Le procès d’Yvan Colonna s’est ouvert ce matin (lundi) à 10 heures devant la cour d’assises spéciale de Paris. Celui que l’on a désigné comme étant l’assassin du préfet Claude Erignac, celui qui a été pendant des mois et des mois, l’ennemi public n°1 en France, comparaît donc depuis ce matin (lundi), et pour de longues semaines devant une cour composée de magistrats professionnels. La pression médiatique, on peut s’en douter, était énorme ce matin, plus d’une centaine de journalistes de tous les médias et y compris de certains médias internationaux se bousculaient pour pouvoir assister à l’ouverture des débats. On a même installé dans la cour du palais de justice une salle de presse en préfabriquée. C’est dire l’ampleur de l’assistance. Le procès a débuté de manière très classique. Le président a commencé par décliner l’identité de l’accusé puis s’en est suivie la longue liste des témoins cités à comparaître. On peut nommer parmi les témoins-clé de cette affaire, les juges antiterrorriste Jean-Louis Bruguière, Laurence Levert et Gilbert Thiel. On peut nommer également Claude Guéant, aujourd’hui secrétaire général de l’Elysée. L’arrivée de toutes ces personnalités à la barre constitueront certainement des moments forts de ce procès. Cet après-midi enfin a été consacrée à lecture de l’acte d’accusation. De nombreuses personnalités nationalistes étaient présentes pour l’ouverture des débats. Edmond Simeoni, Jean-Guy Talamoni, Jean-Christophe Angelini ou encore Jean Biancucci. C’est à ce dernier que nous avons demandé comment un responsable nationaliste vit ce moment très particulier. Ecoutons ce qu’en pense Jean Biancucci.