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Yvan Colonna : des questions, des doutes et le secret défense en réponse

Le secret défense face à une question : Franck Elong Abé était-il potentiellement un indicateur des services de renseignement ? Et le doute qui s’installe un peu plus du côté du président de la commission d’enquête parlementaire sur l’assassinat d’Yvan Colonna.

Un doute porté par d’autres membres de cette même commission, à l’instar du député LFI Ugo Bernalicis : "Quand il s'agit de savoir les relations de Monsieur Elong Abé avec les services de renseignement pénitentiaire, si lui-même pouvait être une forme d'élément de renseignement, là ils se sont réfugiés derrière des arguments juridiques du secret défense. Donc chacun en tirera les conclusions qu'il a envie d'en tirer, mais il y a quand même beaucoup d'éléments qui intriguent" a indiqué le député à nos confrères de France 3 Corse.

Un doute et des questions surtout, déjà évoqués lors des précédentes auditions : comment un homme estimé radicalisé, au parcours carcéral émaillé d’incidents graves et dangereux a-t-il pu bénéficier de tant de clémence de la part de l’administration pénitentiaire et de celle de la justice ?

Comment, en parallèle, Yvan Colonna au parcours carcéral sans incident, a-t-il été bafoué dans ses droits avec refus de levée du statut de DPS et donc de rapprochement auquel il avait droit ?

Des questions, en miroir, que le député Jean-Félix Acquaviva a posé à nouveau cette semaine. L'élu souhaite également obtenir la vérité sur l'attitude des services de renseignements quant au suivi d'Elong Abé depuis son arrestation sur les territoires de guerre en Afghanistan. 

On écoute Jean Felix Acquaviva