Le Direct

Violence sur dépositaire de l’autorité publique : relaxe pour Paul-Félix Benedetti

Palais de Justice de Bastia

En septembre 2018, des échauffourées avec des policiers ont éclaté sur le parvis du palais de justice de Bastia, en marge d'un procès du militant nationaliste Félix Benedetti.

Six mois plus tard, en mars 2019, le leader nationaliste Paul-Félix Benedetti avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bastia à six mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende pour violence ayant entraîné une ITT inférieure à huit jours et outrage sur dépositaire de l’autorité publique, ainsi qu'à un mois de prison avec sursis, et ce pour avoir refusé de se soumettre aux prélèvements. Ce dernier avait alors fait appel de ce jugement.

Ce mercredi, la cour d’appel de Bastia est revenue sur la décision de première instance, relaxant Paul-Félix Benedetti du chef de violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique. La cour a en effet estimé qu’il n’y a « pas de preuves suffisantes ». 

En revanche, la cour a reconnu Paul-Félix Benedetti coupable d’outrage envers un policier et de refus de se soumettre à un prélèvement d’ADN et d’empreintes digitales. Ce dernier a donc été condamné à deux amendes de 5 000 et 1 500 euros.