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Trente ans de la catastrophe de Furiani : un recueillement fortement suivi ce jeudi

Malgré une pluie battante, plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement hier pour se recueillir devant la stèle du souvenir à l’occasion des trente ans de la catastrophe de Furiani.

Après une chanson écrite spécialement par l’occasion interprétée par une chorale d’enfants de Cervioni, les traditionnels dépôts de gerbe ont eu lieu, dont ceux du préfet de Haute-Corse et de nombreux hommes politiques. La bénédiction de la stèle a par la suite eu lieu avant le discours de Josepha Guidicelli, présidente du collectif des victimes, suivi du Dio vi Salve Regina interprété par le trio Soledonna.

Tandis que la mobilisation, y compris des plus jeunes, a satisfait Josepha Guidicelli, celle-ci considère comme une victoire supplémentaire le tweet du président de la République, Emmanuel Macron, qui a rendu hommage aux victimes.

On écoute Josepha Guidicelli.

Parmi les visages que l’on voit chaque année, celui de Karine Grimaldi. Agée de dix-neuf ans lors de la catastrophe, elle a perdu ce soir là sa sœur cadette, Santa, âgée d’à peine quinze ans. Une catastrophe qui l’aura aussi très durement touché physiquement, puisque celle-ci est devenue tétraplégique des suites de sa chute.

Trente ans après, Karine Grimaldi est toujours là, pour sa sœur, mais aussi pour les siens, et notamment son père, décédé il y a quelques mois de cela. Voir la transmission du souvenir, ainsi que la victoire dans le combat pour la sacralisation du 5 mai en France, sont autant de satisfactions qui réchauffent le cœur.

Aujourd’hui, Karine Grimaldi tente de vivre le plus normalement possible, malgré son handicap, en essayant d’aller de l’avant, même si ce n’est pas toujours facile.

On écoute Karine Grimaldi.